Archives Mensuelles: septembre 2016

En mairie le torchon brûle !

Le dernier conseil municipal de Chapareillan a donné lieu, une nouvelle fois, à une séance d’invectives assez sévères à l’encontre de la minorité et principalement à l’adresse de Daniel BOSA, notre ancien maire, devenu depuis 2014 le punching-ball préféré de la majorité municipale. Il faut dire que le bougre se permet de publier sur le blog « EnergiesChapareillan » un certain nombre d’informations qui semblent gêner en mairie. Une telle colère de la part du quarteron dominant le groupe majoritaire démontre bien que le doigt de Daniel BOSA a été posé «là où ça fait mal » !

Notre ancien maire dont les deux mandats ont été caractérisés par la rigueur et l’intégrité, a eu raison de soulever un lièvre concernant le subventionnement de l’école privée catholique de Chapareillan. Il a une réelle légitimité pour le faire ayant été en 1990 parmi les parents d’élèves très actifs à l’école publique, invités autour d’une table en mairie avec les enseignants, les représentants de parents d’élèves, les associations des deux écoles. Cette commission scolaire que j’avais l’honneur de présider a mis fin, cette année-là, à des décennies de « guerre des écoles ». J’étais passé, suite aux élections municipales de 1989, du statut d’opposant gauchiste, borné et laïque, au statut de maire adjoint chargé des affaires scolaires. J’aime autant vous dire que sous les hauts plafonds de certaines chaumières Chapareillannaises, les crucifix ont tremblé. Nous marchions sur un champ de mines.

C’est l’exercice de la démocratie participative qui nous permis de sortir de cette situation très tendue sans colère, sans invective. Tous réunis autour de la grande table en bois de noyer de la salle des mariages, avec un grand sens des responsabilités, nous avons instauré l’allocation scolaire par enfant de Chapareillan et ce dispositif a perduré durant 25 ans sans que quiconque ne s’en plaigne.

A l’époque la mairie payait également la facture de fuel pour chauffer l’école Bellecour et ceci depuis de nombreuses années. En 1990, la loi n’interdisait pas cette pratique contrairement à ce qui est affirmé par la municipalité qui comporte pourtant de prétendus juristes. Rappelons qu’en droit il a les textes et il y a la jurisprudence. La loi vit et je n’ai pas connaissance d’un changement de statut de l’école privée catholique (contrat simple en 90) ni d’une évolution de la loi qui permette aujourd’hui à une horde vociférante de venir reprocher à un ancien maire d’avoir veillé à ce que des écoliers n’aient pas froid l’hiver dans leur salle de classe, quelle que soit l’école !

La nouvelle donne est bien sûr constituée par l’attractivité de la nouvelle et magnifique école publique conçue et pensée par une commission scolaire qui réunissait, là encore, élus et non élus, enseignants et parents d’élèves, tous concernés par la qualité de la scolarité de nos enfants. C’est grâce à ces personnes que nous disposons aujourd’hui d’un tel groupe scolaire illustrant les mérites et l’efficacité de l’exercice d’une démocratie ouverte et participative.

L’école privée catholique Bellecour se sent-elle menacée par des effectifs en berne ? En a-t-elle appelé aux secours budgétaires communaux ? A ces questions nous n’avons comme réponses que des invectives courroucées proches du déchainement.

La violence caractérise donc ce mandat autant que le mensonge l’a déjà entaché. La minorité, constituée d’élus d’ENERGIES CHAPAREILLAN honorablement connus, représentant plus de 46% des électeurs, ne pratique pourtant pas une farouche opposition si l’on considère le pourcentage important de délibérations, proposées par Madame la Maire, votées à l’unanimité du conseil municipal.

L’expression « le torchon brûle » annonce en général des violences physiques imminentes ; elles se sont déjà produites puisque deux élus de la majorité municipale ont été impliqués dans de vulgaires bagarres avec des habitants, indignes d’élus représentant notre commune… Où mènent l’arrogance et l’esprit de clan ?

Autre type de violence moins physique mais très révélatrice de la volonté d’humilier : La démission de la maire adjointe chargée des finances, passée quasiment sous silence. Une sortie par « la petite porte de derrière » alors que cette démission constitue un fait majeur, rarement connu dans les conseils municipaux de Chapareillan depuis la libération, la démission de l’actrice principale et quasi exclusive de la gestion communale. Quels que soient les désaccords qu’on puisse avoir avec cette élue démissionnaire, la façon très discrète pour ne pas dire muette dont on a justifié sa démission n’est pas correcte au regard du travail fourni durant deux ans par cette personne. Quand on prend devant les électeurs des engagements électoraux, il convient de les tenir le temps du mandat et de veiller à la cohésion de son équipe durant six ans pour y parvenir. Quand on engage un tel dénigrement du mode de gestion de ses prédécesseurs, il faut apporter la preuve et la démonstration de ce qu’on affirme et ne pas quitter la table avant la fin de la partie ! On ne gardera donc de ce court épisode de la fonction d’adjointe chargée des finances que le souvenir d’un audit financier aux conclusions douteuses, d’un mensonge sur l’état des finances communales et de la mise en œuvre d’une gestion      « boutiquière » des finances communales transformant les habitants en consommateurs.

Voilà donc à quoi mène la politique communale de l’actuelle majorité municipale : Crêpage de chignons, joutes verbales et « bourre pif »!

Acharnée à éfaufiler le tissu social que notre génération a tissé patiemment, la majorité municipale s’attaque donc à un autre symbole républicain : L’école, alors qu’il s’agit là de l’un des fondements de notre vie commune. Pourquoi, d’après vous, avons-nous au cours de ces années passées formidables, bâti des écoles, soutenu le tissu associatif, fondé le projet social avec des habitants de tous les âges ? La réponse est idéologique : Nous sommes convaincus qu’une société éduquée, citoyenne, civilisée apporte la paix et le bien-être au plus grand nombre.

Jean-François RICCI

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