L’esprit de la loi

Sans faire injure aux érudits lecteurs de ce modeste blog, je souhaite rappeler dans ses grandes lignes l’un des principes républicains  : l’esprit de la loi. Principe que la municipalité de Chapareillan foule des pieds comme s’il s’agissait d’une mauvaise vendange.
Quand une loi est votée au parlement et qu’elle entre en application après divers décrets, la responsabilité de tous les citoyens est de la respecter. Un maire et sa municipalité sont des citoyens comme les autres mais leurs mandats et les responsabilités qui en découlent leur confèrent, en plus, la tâche de veiller au respect de la loi.
Je vous donne un exemple « au hasard » : La dernière loi électorale.

Entrée en application lors des dernières élections municipales, elle instaurait le scrutin de liste et la parité hommes/femmes. Elle s’est appliquée dans les communes de la taille de Chapareillan avec comme objectif principal de faire élire une opposition municipale. L’ancien mode de scrutin nominatif (où le coup de crayon régnait en maître) ne permettait pas toujours une parfaite représentativité de l’électorat dans les assemblées municipales. Notre commune a connu, on s’en souvient, un certain nombre de « matchs électoraux » se terminant par le score de 19 à 0 (1981, 1995, 2008 par exemple). Pour créer plus d’harmonie dans les communes, le législateur a voulu instaurer une vraie représentativité de la population dans son ensemble. En 2014 donc, on était sûr d’avoir une majorité et une minorité au conseil municipal. On était donc assuré que tous les électeurs chapareillanais, quels que soient leurs votes, seraient représentés.

Eh bien ! La municipalité VENTURINI qui a bénéficié de ce scrutin de liste pour emporter brillamment les élections (Pas sur effectivement que le scrutin nominatif ait donné le même résultat) est bel et bien en train d’annihiler l’esprit de la loi en empêchant l’actuelle minorité municipale d’exercer son mandat. Véritable bras d’honneur à la république, le comportement de cette majorité-là vis à vis des 5 élus de la minorité est particulièrement odieux. Rappelons les faits, pas de commissions municipales donc pas de participation des élus au travail collectif, manigances pour empêcher les élus minoritaires de participer aux instances inter-communales, pas de local communal pour y tenir des permanences et des réunions, pas d’expression libre dans le bulletin municipal et dernier avatar : Pas de prise en compte de la parole de la minorité dans les compte-rendu du conseil municipal.

Dommage ! Il n’existe pas, à ma connaissance, de juridiction qui puisse obliger cette majorité à respecter l’esprit de la loi. Il y a bien le sens moral et les valeurs républicaines… Mais là on évoque les grandes avancées intellectuelles initiées par le siècle des Lumières et je crains que la lecture des manuels d’histoire et de civilisation n’ait pas été l’une des préoccupations majeures de ces élus !

Las ! Il faudrait donc s’y faire et supporter, durant 4 ans et demie encore, que Chapareillan soit administrée par des personnes peu soucieuses de respecter l’esprit de la loi. Soyons donc d’autant plus vigilants et attentifs à ce qui se passe en mairie, toutes les dérives sont possibles. La gestion boutiquière mise en œuvre a déjà fait preuve d’iniquité, écartant les familles à faible revenu du bénéfice des services municipaux, l’absence de projet politique et le manque de perspectives d’avenir, occasionnent déjà des choix d’investissement incohérents qui coûteront très cher aux générations futures. L’esprit de clan provoquant une déchirure dans la population, le clientélisme, les promesse faites sur le pas des portes qu’il faudra bien tenir, sont de véritables sévices subis par notre communauté.

Il nous appartient soit de courber le dos, soit de s’engager dans la lutte qui permettra que soit respecté, à nouveau, l’esprit de la loi

Jean-François RICCI

PANCARTES ET BANDEROLES

Vide brocante de Chapareillan…Un grand merci !

Un grand merci à vous tous si nombreux qui, dimanche 6 septembre lors de notre vide brocante familial, ont emporté un dernier souvenir de mon frérot brocanteur, décédé en novembre dernier. Pendant plus de 35 ans, il avait accumulé un fabuleux « bric-à-brac » dans granges et maisons, de vraies cavernes d’ ALI BABA pleines de curiosités plutôt que de trésors. Il a surtout fait vivre un métier très ancien, le cannage et le rempaillage de chaises que nous classerons désormais dans la catégorie des métiers chapareillanais perdus comme la ganterie, le tressage de cordes et autres savoir-faire.
Merci à la mairie de Chapareillan d’avoir autorisé le jour du vide grenier communal cette vente au déballage, type de vente réglementé, se déroulant sur une période limitée et nécessitant une importante publicité (réseaux Internet, panneaux d’affichage, concomitance avec le vide grenier, etc.).
Merci à madame la maire adjointe chargée de l’économie d’avoir enlevé et fait disparaitre bon nombre de nos panneaux publicitaires, geste indigne d’une élue mais qui met ainsi de « l’eau à mon moulin » sur plusieurs méfaits dénoncés régulièrement dans ce blog :

Incohérence d’une municipalité qui sabote d’une main ce qu’elle a autorisé de l’autre !

Esprit « boutiquier » étriqué qui pense peut-être que la concurrence est néfaste au commerce. Les commerçants qui déballent devant leur magasin depuis des années le jour du vide grenier apprécieront !

En tant qu’initiateur et cofondateur avec la commission d’animation (de l’époque où les commissions municipales existaient encore) de ce vide grenier, je n’aurai rien mis en œuvre qui puisse nuire à cette manifestation très populaire qui succéda à la braderie organisée naguère par Mr Henry. Notre vide brocante familial constituait une animation supplémentaire et nos nombreux visiteurs ont tous été dirigés vers le chemin des écoliers, surpris qu’ils étaient de ne rien voir sur la place de la mairie.
Mais là aussi on piétine l’histoire du village :

La grande, en instaurant un clanisme détestable plutôt que d’animer la démocratie locale.

La petite, en négligeant la communication sur le déménagement du vide grenier et la participation coutumière des commerçants de la rue principale.
Notre « vide brocante » a connu un vif succès, le vide grenier communal également, c’est cela qui compte et certainement pas les petits gestes rageurs et mesquins d’une maire adjointe « mal lunée » par un beau dimanche matin de septembre !

Jean-François RICCI